Paris, André Coq, 1921, in-8, XXIII-130-[3] pp.; et 2 suites de 4 planches volantes, Texte broché, couverture bleue imprimée de l'éditeur; planches sous chemises roses imprimées de même. L'ensemble sous chemise demi-chagrin bordeaux, dos fleuronné, et étui, Édition originale du dernier texte de Stendhal, laissé inachevé à sa mort en 1842. L'édition a été établie par Henry Debraye (1878-1948), archiviste, puis secrétaire général de Grenoble, spécialiste de l'oeuvre de Stendhal. Elle est illustrée de quatre vignettes contrecollées, frontispice compris, "gravées sur bois à la manière romantique" par Hoffman, d'après les dessins de Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950). L'un des 10 exemplaires de tête sur Chine, numérotés et signés par l'éditeur, accompagnés de deux suites des bois paraphées par l'illustrateur au crayon bleu : l'une sur Chine, l'autre sur vieux Japon. Cette "ultime chronique italienne, [...] accidentellement testamentaire" a été reconstituée à partir de deux manuscrits; celui d'un premier jet, rédigé à partir de 1839, et un état dicté à un copiste, corrigé en mars 1842. Le récit "remet une nouvelle fois sur le métier, après Trop de faveur tue, L'Abbesse de Castro et les Promenades dans Rome, l'histoire du couvent de Baïano, à laquelle Stendhal s'intéresse depuis les années 1820 et qui, de la fin des années 1820 à 1842, constitue une véritable 'fixation thématique'" (Bourdenet). Dos de la chemise insolé. Sinon, très bel exemplaire, tel que paru, non rogné et en grande partie non coupé. Carteret II, p. 369. Xavier Bourdenet, "Topo-esthétique de Suora Scolastica", Revue Stendhal, 5 | 2024 [en ligne]. Couverture rigide